L’Intranet est un réseau informatique interne, qui est mis en place au sein d’une organisation. S’il offre un espace interactif où les employés peuvent communiquer et contribuer à la culture de l’entreprise, il n’est hélas pas sans risques. En effet, des menaces (tant internes, qu’externes) planent sur la sécurité de ces réseaux.
Comment s’en prémunir ? Quelles sont les bonnes pratiques à mettre en place pour assurer la sécurité de son Intranet ? Voici quelques éléments de réponse.
Qu’est-ce qu’un intranet et quels en sont les dangers ?
Rappelons de manière plus précise ce qu’est un Intranet. Il s’agit d’un réseau informatique privé utilisé par les employés d’une entreprise (ou toute autre entité équivalente), et qui utilise les mêmes protocoles d’échange que sur Internet. Dans bon nombre d'entreprises, l'Intranet se présente d'ailleurs sous la forme d'un site Web. Il permet aux collaborateurs d'échanger des documents et des informations dans un environnement sécurisé, dont l'accès est réservé à un groupe défini. En facilitant la vie professionnelle quotidienne, il représente ainsi l'infrastructure de base de la communication interne d'une organisation.
Du fait des données personnelles et confidentielles qu’il abrite, l’Intranet exige une vigilance particulière en matière de sécurité. D’autant que près de 70% des violations de données peuvent être imputées… à des erreurs commises par les employés, même en l’absence d’intention malveillante. Ainsi, les trois principaux risques en matière de sécurité proviennent :
- d’une négligence interne ;
- d’un accès non autorisé des utilisateurs ;
- et d’une exposition accidentelle au réseau.
Souvent, des mots de passe trop simples sont à l’origine de cyberattaques et de piratages de données. Et si le serveur est accessible via une connexion VPN à partir d'un ordinateur privé (un risque accru par la généralisation du télétravail), il existe aussi un risque que l’Intranet soit pris pour cible par des logiciels malveillants. La vigilance doit donc être de mise.
Au niveau légal, la loi Informatique et Libertés de 1978 impose aux organismes mettant en œuvre des fichiers qu’ils garantissent la sécurité des données qui y sont traitées. Ces organismes ont ainsi l’obligation de mettre en place, notamment par l’intermédiaire de leur DSI, un certain nombre de mesures de sécurité, comme l’adoption d’une politique de mots de passe rigoureuse, la sécurisation des postes de travail et du réseau local, ou encore la restriction de l’accès aux locaux qui hébergent les serveurs informatiques.
Mais d’autres mesures peuvent être mises en place pour sécuriser son intranet.
Prévenir les risques grâce au choix des outils
<span>Un premier niveau de protection doit être assuré par des dispositifs de sécurisation de l’Intranet. La mise en place d’un pare-feu est généralement privilégiée : il s’agit d’un outil qui permet de protéger le réseau de l’entreprise contre les accès externes non reconnus. D’autres technologies peuvent également être utilisées, comme les serveurs proxy. Il s’agit de composants matériels informatiques qui agissent comme intermédiaires dans l’échange entre deux hôtes. Cela peut être un ordinateur, par exemple : dans ce cas, seul le serveur proxy a accès à Internet. Si des utilisateurs provenant d’autres ordinateurs souhaitent accéder à Internet à partir du réseau, ils ne pourront le faire qu’au travers d’une connexion sécurisée au serveur proxy.</span>
Dans le cadre d’une Digital Workplace Microsoft 365, vous disposez d’un environnement entièrement sécurisé. Pour assurer une protection contre les intrusions malveillantes vous pouvez utiliser des extensions Microsoft365 100 % sécurisées comme Mozzaik365, qui n’hébergent aucune donnée client.
Prévenir les risques grâce à la supervision, au suivi et à l’encadrement des usages des outils mis à dispositions
Une protection fiable contre les virus et autres cyberattaques nécessite un contrôle, une mise à jour et une supervision constants des outils mis à la disposition des employés. À cet égard, la messagerie électronique doit faire l'objet d'une vigilance particulière, car elle est un lieu où transitent chaque jour des centaines de données. Par ailleurs, la diffusion d'une culture du risque auprès des employés, couplée à un mécanisme de veille destiné à détecter les signes avant-coureurs d'un piratage, doit figurer au premier plan des missions du département informatique.
L’un des risques majeurs qu’il convient de prévenir est le « Shadow IT » (ou informatique parallèle), qui consiste pour les employés à faire usage d’outils et de technologies non fournies (et donc non réglementées) par l’entreprise. Cette pratique expose l’entreprise à de nombreuses failles de sécurité, en permettant à des outils inconnus d’accéder à des données confidentielles. La lutte contre le Shadow IT mener de manière plurielle, notamment par la sensibilisation des collaborateurs aux enjeux de sécurité et par l’encadrement des usages informatiques. Ainsi, l’entreprise doit se montrer claire sur le fait qu’aucun employé ne doit utiliser un outil ou une application sans en avoir demandé la permission aux services informatiques.
Enfin, limiter l’accès aux données sensibles doit être une priorité pour la DSI. Il est en effet probable que la majorité des collaborateurs n’ait pas besoin d’accéder à l’ensemble du système de données de l’entreprise dans le cadre de leurs missions quotidiennes. La restriction des données sensibles aux seules personnes qui en ont besoin permet donc de réduire les risques qu’une tierce personne accède à ces données pour les exploiter ensuite.