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Découvrez toutes les raisons liées à la fermeture du réseau social d'entreprise Workplace par META et les différentes alternatives disponibles pour les clients actuels.
Il se positionnait comme un concurrent de Slack et Microsoft Teams. Las, le réseau social pour entreprises Meta Workplace n’aura pas réussi à s’installer. "Nous abandonnons Workplace de Meta afin de nous concentrer sur la construction de technologies d'IA et de métavers qui, selon nous, remodèleront fondamentalement notre façon de travailler", a ainsi déclaré la maison mère de Facebook. Le réseau devrait être clôturé en 2026. On vous explique les raisons de cet arrêt.
Qu’est-ce que Meta Workplace ?
Lancé en 2016 par Meta (ex-Facebook), Workplace est un réseau social à destination des entreprises. A son lancement, Meta s’était enorgueilli d’avoir pu compter sur 1000 sociétés pour participer à la phase d’expérimentation, parmi lesquelles les mastodontes Booking et Danone.
Un an après son lancement, Workplace comptait environ 30 000 clients.
D’abord accessible en version gratuite (supprimée en 2020), Workplace existait également en version freemium, qui intégrait notamment un accès API pour développer des connecteurs personnalisés. Il se présentait comme un concurrent sérieux à Google Spaces et Microsoft Teams, pour ne citer qu’eux. Ainsi, l’objectif du réseau social était d’assurer une meilleure communication au sein des entreprises, en s’appuyant sur des concepts ayant fait leurs preuves, à savoir ceux de Facebook et Messenger.
Quelles étaient les forces de la Workplace par Meta ?
La plateforme Workplace est conçue pour optimiser l’organisation du travail et la communication entre les salariés.
Ses fonctionnalités phares incluent la création de groupes inter-entreprises, l’automatisation de tâches manuelles, l'accès aux bibliothèques de connaissances, la messagerie instantanée ou encore les discussions vidéo.
Des fonctionnalités simples mais efficaces, dont l’objectif affiché est d'améliorer la communication interne des entreprises. Le tout , basé sur le même modèle graphique que Facebook, le réseau social aux 3 milliards d’utilisateurs actifs. Le slogan de Workplace est d’ailleurs "Facebook, but for your company" (Facebook, mais pour votre entreprise).
Accessible, intuitif et facilement reconnaissable par les utilisateurs, Workplace partait donc avec des avantages. D’autant qu’il pouvait s’appuyer sur un marketing puissant.
Alors, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?
Quelles étaient les limites de la solution ?
Si Workplace a connu un certain succès à ses débuts, son principal concurrent Slack l’a très vite rattrapé, ce qui a par la suite stimulé la création de Teams par Microsoft. Workplace s'est d'abord efforcé de tenir tête à ces derniers, mais a fini par céder du terrain et s'est associé à Teams pour certaines fonctionnalités.
Après la crise du Covid, la solution ne s’est jamais vraiment rétablie : des sources font état d’une croissance ralentie post-pandémie, et d’un délaissement des activités de Meta au profit de l’intelligence artificielle.
Par ailleurs, l’outil était moins efficace que celui de ses concurrents. Or, le marketing et la communication ne font pas tout. Les utilisateurs ont fini par se détourner de Workplace, jugé moins abouti, notamment en matière d’intégrations (l’outil n’étant intégré à aucune autre solution).
Pourquoi Meta met-il fin à ses services Workplace ?
Une faible croissance
La fermeture de Workplace marque un tournant pour Meta, qui cherche à se concentrer en priorité sur l’intelligence artificielle – un marché qui devrait atteindre 2000 milliards de dollars en 2030.
Mais ce n’est pas là la seule raison. En effet, malgré des débuts prometteurs (la plateforme a pu revendiquer jusqu’à 7 millions de clients), Workplace n’a jamais réussi à s’imposer face à ses concurrents. Compétition accrue, difficultés à se démarquer, perte de confiance graduelle des clients (on se souvient du scandale Cambridge Analytica)… Tous ces paramètres ont concouru au ralentissement de la croissance de Workplace, qui en définitive n’a jamais vraiment réussi à percer sur un marché hautement concurrentiel.
La décision stratégique de se concentrer sur l’intelligence artificielle et le métavers
La décision de Meta intervient alors que le géant des réseaux sociaux investit massivement dans l’intelligence artificielle et le métavers (un environnement virtuel partagé). L’entreprise a ainsi dépensé 46 milliards de dollars pour développer ce dernier, malgré des critiques de plus en plus virulentes. Qu’importe : la firme californienne reste persuadée que l’IA et le métavers sont les futurs du Web, ce qui justifie de se concentrer pleinement sur leur développement.
Peu rémunératrice, l’activité Workplace avait donc toutes les chances d’être délaissée au profit d’investissements supposés plus ambitieux.
Quelles solutions alternatives existe-t-il ?
Meta Workplace devrait passer en lecture seule en 2025, avant de fermer définitivement en 2026. Pour les entreprises qui cherchent une solution alternative, la question se pose donc : vers quelle plateforme se tourner ?
Microsoft (Viva Engage et Teams)
Viva Engage (Yammer) est un réseau social d’entreprise qui fonctionne de façon similaire à Facebook : publications, commentaires, groupes d’intérêt, organisation d’événements… Il est accessible directement sur Microsoft Teams, via l’onglet Viva Engage. Seule limite à déplorer : il ne couvre pas tous les besoins d’une Digital Workplace.
De ce côté là, il faudra plutôt se tourner vers Teams, la plateforme de communication collaborative de Microsoft. Il s'agit de la seule qui dispose de fonctionnalités étendues : communautés, conversations, canaux, espaces de stockage, calendriers, etc. Accessible et compatible avec tous les appareils, Teams rend possible le fait de se connecter partout et à n’importe quel moment. Ainsi, il est possible, lors d’un déplacement, de rejoindre une réunion ou de travailler sur un document.
Mozzaik365 : Pour aller plus loin
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Conclusion
Si Meta Workplace n’a pas réussi à s’imposer, au-delà de la décision du groupe de Mark Zuckerberg de privilégier d’autres secteurs en termes d’investissement, c’est pour un certain nombre de raisons. Incapacité à se démarquer des concurrents, croissance trop faible, absence d’intégration de l’outil avec d’autres solutions… La workplace de Meta, faute d’interconnexion, manquait de souplesse d’utilisation et d'intuitivité. Les utilisateurs ont préféré se tourner vers la concurrence, ce qui a achevé de condamner une solution que la crise sanitaire avait déjà mise à mal.
Mais que les utilisateurs lésés se rassurent : des solutions alternatives existent. Pour ses besoins de communication interne, on pourra ainsi se tourner vers Microsoft (Teams, Viva Engage) et, pour aller plus loin et répondre à des besoins plus spécifiques, vers Mozzaik365.
Workplace ne fermant son service qu’à partir de 2025, il reste encore un peu de temps pour faire son choix !
